Bejo est sans conteste un des principaux acteurs de la multiplication de semences potagères en France.
Sur près de 1.100 ha, 250 agriculteurs-multiplicateurs prennent soin des cultures jusqu’à l’obtention des semences, souvent plus d’un an après leur implantation.
Entre le semis et la récolte, de nombreuses activités sont nécessaires et les contrôles de qualité, par les techniciens Bejo, s’intensifient évidemment au moment de la floraison et de la fécondation.
Cette phase est en effet cruciale pour assurer la pureté et la faculté germinative des lots. C’est aussi le moment où la végétation est la plus dense, rendant les inspections parfois compliquées.
La technologie apporte des solutions pour amplifier les compétences du technicien de culture. Les drones représentent un moyen supplémentaire pour apprécier sous un autre angle l’état des productions.
Comme le souligne Henri DELOBRE (Technicien de cultures Bejo), les images produites permettent de visualiser le stade de la culture sur l’ensemble de la parcelle même quand l’accès est très difficile du fait de la végétation qui peut même parfois être un obstacle infranchissable comme dans le cas du panais où le feuillage est très allergisant et peut provoquer des brûlures importantes.
Mathieu CHAUSSEPIED, agriculteur-multiplicateur dans les Charentes nous a transmis des images que nous souhaitons partager avec vous.
Elles illustrent à la fois l’intérêt d’une vue globale et elles démontrent la précision et l’exigence de son métier. Après un survol de parcelles de persil et de panais, les images montrent une culture de betterave hybride ainsi que la destruction des lignées mâles après la fécondation des lignées femelles assurée par le vent. Le broyage des mâles est une action essentielle pour s’assurer qu’aucune semence mâle n’arrive à maturité et vienne polluer le lot. La culture de variétés hybrides nécessite un travail très précis pour s’assurer que les producteurs qui utiliseront les semences, obtiendront des légumes uniformes correspondant bien à la variété souhaitée.
Les images produites permettent de visualiser le stade de la culture sur l’ensemble de la parcelle même quand l’accès est très difficile du fait de la végétation.
Henri DELOBRE est persuadé que les images par drone permettront dans un proche futur de mieux contrôler les risques d’apparition de maladies ou la présence de ravageurs.